samedi 6 mars 2010

19/02 - Bayonne/Jaén

Départ de Bayonne vers 9h30, le temps d'émerger et de petit-déjeuner correctement.
Nous avons opté pour le mode "conduite efficace" : la journée des arrêts courts, un rythme assez soutenu, par contre quand la nuit tombe, une vraie nuit de repos pour être en forme le lendemain.
De nombreux équipages optent pour le dodo par alternance, l'un conduit pendant que l'autre dort et ne s'arrêtent que 3 ou 4h pour la nuit, donc évidemment c'est moins cher car pas d'hôtel à payer mais quitte à prendre le départ de cette aventure à 2 autant en profiter tout le long !
En plus de cela, on a vu quelques accidents impliquant des 4L sur le trajet, pas rassurant, ça nous conforte dans l'idée de conduire reposées.



Les arrêts au stand se font donc fréquents (environ toutes les 2h) soit pour le plein, changement de "pilote" parce que notre jambe droite rend l'âme (siège trop bas par rapport à l'accélérateur, détail important à souligner !), soit pour la traditionnelle pause-pipi ou casse-croûte.

On arrive très rapidement à la frontière espagnole, et là tout se complique ! Une 4L sur le plat ça roule -à peu près- comme une voiture classique type 205 (au hasard)... Une 4L sur des routes montagneuses ça roule comme... un solex ! Ouais, tout juste un 40km/h sur l'autoroute !! Limite dangereux... obligées de passer la 2nde pour reprendre du "rythme" hihi, on ne s'ennuie pas en 4L. Du coup, on a découvert les voies spécialement réservées aux véhicules lents... ouais, le genre de truc que tu ne remarques jamais en temps normal... enfin voilà, imaginez le tableau à 40km/h sur une route limitée à 130km/h mais avec l'assurance que PetPet donnait son maximum étant donné que l'on doublait encore certains de nos compères !!


Les aires d'autoroute sont un peu différentes en Espagne, impossible de trouver un sandwich tout bête, par contre niveau hôtels tu n'as que l'embarras du choix, un à chaque "vía de servicio".
Donc on mange des trucs pas terribles, mais on survit et on arrive même jusqu'à Madrid, un chouette moment de périph encore... évidemment on y passe vers 17h, c'était pas la meilleure idée qu'on ait eue jusqu'ici !
Ça ressemble un peu à Paris, tu mets en marche ta 2ème paire d'yeux, et tu tournes la tête sans arrêt, tu stresses et finalement tu t'en sors indemne... Il a fallu attendre quelques kilomètres plus tard pour que JJG vienne troubler ma concentration et me fasse rater la bonne voie !! Rahh Jean-Jacques tu déconnes.. On fera un petit détour, ou plutôt un petit bout de route en parallèle à l'autoroute, je ne sais plus le nom de la ville qu'on a traversée mais je me souviens qu'il n'y avait plus aucun panneau dans cette ville... donc on a filé (=on est allé tout droit), toujours filé, et tadaaam magie, les panneaux sont réapparus. (Ouais, je pense que je pourrais me passer de quelques anecdotes pour faire plus court !)


On continue notre route (sur la bonne cette fois), et plus on avance, plus on se dit que Grenade sera un peu loin pour ce soir. Le vent souffle toujours autant, on voit quelques 4L accidentées ce qui ne nous rassure pas tellement, on continue en mode flottement sur l'autoroute et fous rires grâce aux camions ! Le soleil est désormais de la partie, en dehors de quelques nuages traversés lors des cols, la bonne humeur règne à bord de Pétula !
Arrivées à Jaén, la route est de nouveau sinueuse, même bien montagneuse, il se fait tard, on s'arrête donc vers 0h à l'hôtel. Pas de doute, vu le niveau sonore qui règne ici, on est bien en Espagne !! Bonjour, la discrétion...
Il faut qu'on soit à 15h à Algéciras demain, c'est largement jouable, mais quand on y pense, pour être à l'heure, il ne fallait vraiment pas trainer en route... on n'a pas eu de pépin avec la voiture, on n'a pas fait beaucoup de pauses, bon ok, on a bien dormi mais sans exagérer non plus, et vu le nombre de 4L que l'on a dépassées, il est clair que tout le monde ne sera pas à l'heure à Algéciras.

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