samedi 6 mars 2010

18/02 - Jour J : Départ du Stade de France

Décollage 8h30 de Noisy-le-Grand où nous avons passé la nuit (Merci Benoît pour l'appart) !
Ce qui signifie une grande 1ère pour moi : rouler sur le périph parisien... et à l'heure d'embauche...
Finalement, après quelques moments de stress, nous arrivons au Stade de France à 9h20 sans problème.
On est arrivé assez tôt, ce qui nous laisse le temps, encore une fois, d'admirer les autres bolides (si, si on peut parler de "bolides" je crois) ! Malheureusement le temps n'est pas de la partie...

Briefing annoncé à 12h puis décalé à 12h30.
On rencontre, en attendant, quelques équipages avec qui nous avions échangé lors de la préparation du raid, mais finalement on ne connait pas beaucoup de monde dans cette aventure.

12h30 : Le briefing est assez bref, juste le temps de nous annoncer le programme du raid, de regarder quelques vidéos de l'an passé, de nous dire de faire "ultra-gaffe" sur la route car c'est là que se produisent majoritairement les pépins, et puis le temps de lancer le départ de Bordeaux en simultané par téléphone !


Il est 13h, les klaxons retentissent, tout le monde se dirige vers sa voiture, l'excitation monte, ça y est, ça y est, cette fois on y est !! Les spectateurs venus voir le départ nous encouragent une dernière fois, la police nous ouvre spécialement la voie !! Yihaaaaa, go, go, go !
Petite fierté à bord de Pétula, le pari est réussi, la course aux sponsors, et le travail accumulé pour l'asso tout au long de l'année a porté ses fruits, le 4L trophy 2010 compte la n°710 parmi ses participants !

C'est parti direction le Sud, un peu de périphérique pour sortir de Paris, puis autoroute jusque Bordeaux et Bayonne ! Environ 800km au programme soit environ 10h de route en tenant compte de la vitesse d'une 4L et de quelques pauses.



Tout au long de la journée, on roule en convois de 4L, à chaque dépassement, petit coucou, petit klaxon, l'ambiance est vraiment sympa, tout le monde est sur-motivé, même pas peur des kilomètres qui nous attendent ! On a même le droit à des encouragements du haut des ponts, quelques courageux sont venus affronter le vent pour saluer les Renault 4 ! Ça fait bien plaisir de partir dans cette ambiance qui donne le sourire.

A chaque pause miam-miam pour titine ou vidange pour les pilotes (eh beh oui vous croyez quoi ? C'est bien joli d'améliorer la voiture mais de notre côté, on a oublié de s'équiper de vessies de secours... bon, ok.. !).
Donc, je reprends, à chaque pause sur l'autoroute, même topo, les copines sont là, réunion Tupperware oblige, on se gare à côté pour qu'elles puissent faire un brin de causette (vous n'imaginez pas à quel point elles sont pipelettes).
Aller comme retour, rares furent les stations-essence sans l'ombre d'une 4L à l'horizon, elles sont partout !!!


Notre vitesse de croisière tourne autour de 100-110km/h compteur, enfin quand le vent n'est pas de la partie... quand il s'en mêle, tout se complique. Vous voyez la 4L, approximativement un petit cube, avec un pare-brise on ne peut plus droit, et anti-aérodynamique, donc pour vous faire un dessin, on VOLE, ou plutôt on flotte sur l'autoroute... le pire c'est quand on double les camions... tant que tu doubles, tout va bien... mais au moment précis où tu veux faire un coucou au chauffeur, tout se complique, grosse rafale de vent qui te déporte à gauche !! Et même en le sachant, tu mets inévitablement le gros coup de volant à droite pour éviter la rambarde de sécurité, tu te retrouves en situation de flottement intense sur la voie de gauche, alors que tu as la grosse BM ou Merco derrière en train de te coller au train, appel de phares ou klaxon au choix... bref il te fout la pression le mec derrière pendant que toi tu te tapes un super fou rire avec ta 4L flottante !! Bref je m'égare, Amélie si tu passes par ici, tu as le droit de rectification (le devoir même, pauvres lecteurs..).

Enfin comme vous pouvez le voir, après moult péripéties, plus ou moins indescriptibles, il faut bien s'occuper à 100km/h sur l'autoroute pendant une dizaine d'heures... donc après tout ce temps, Bayonne fait son apparition ! Là, il faut avouer que Tom-Tom (notre 2ème copilote, un ça ne suffit pas) nous aura bien sauvé la vie, il nous trouve les McDo et hôtels en "deux-deux"...
Pour ceux qui, comme Amélie, n'auraient jamais croisé cette expression, en "2-2" signifie en "deux temps trois mouvements" ou en "moins de deux". Donc, avec une vitesse déconcertante, Tom-Tom fait face à tous nos problèmes d'orientation !! Bon... on loupera quand-même la sortie pour arriver à l'hôtel mais ça... chut !

On y est finalement arrivé (vers 23h-0h, je ne sais plus trop). Bien joué le coup de la réservation puisque les autres équipages seront obligés de planter la tente juste à côté...



************************** Photos et vidéos du site officiel 4LT *************************



Où est Charlie ? Si vous voulez jouer, cliquez pour agrandir les photos !



Vidéo veille départ - Paris


Vidéo jour J - Paris

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